Alexandre Marius Jacob

hors les lois et la servitude

Marius et les travailleurs de la nuit - Un film de Michel Mathurin

HORS LES LOIS ET LA SERVITUDE

Un documentaire-fiction de Michel Mathurin

Le droit de vivre ne se mendie pas, il se prend ! Voilà le maître mot de ce 51 mns qui nous invite à entrer dans le monde de Alexandre Marius Jacob.
En 1900, Les Travailleurs de la Nuit, cambriolent à tour de bras, un peu partout en France, maisons bourgeoises, sacristies et Monts de piété. Mais cette cambriole n’est pas de la rapine, c’est l’Action Directe, un acte politique visant les adversaires : la bourgeoisie et l’Eglise.
L’Homme libre n’a pas le choix pour éviter la servitude du travail harrassant et sous payé, pour éviter aussi l’indignité de la mendicité, il ne lui reste que la Restitution, la Reprise de possession.
Cette morale libératrice largement inspirée de Proudhon « La propriété, c’est le vol », valait aux militants anarchistes de sévères représailles.

Marius Jacob est un rusé. Il mène une guerre en sourdine. La solidarité de sa bande et son sens de la stratégie lui permettent de remporter de beaux succès.

Le but de Marius Jacob, comme de Rose, de Marie et de tous les Travailleurs de la Nuit, c’est de servir La Cause du Peuple, ils brulent tous du même espoir : créer une société juste et fraternelle.

En 1900 le monde ouvrier vibre de cet espoir de vivre une vie moins pénible, dans une société débarrassée de la gangrène du mensonge et de l’exploitation.
Des Bourses du Travail, puis des syndicats vont s’organiser pour mener la lutte ouvrière contre le patronat, Marius Jacob la soutient et la respecte, mais son action à lui est plus personnelle, elle est sans négociation, sans compromis.
On entre, on dévalise, et on repart. De retour au bercail tout est prévu pour transformer et fourguer le butin : la quincaillerie !

Ce docu-fiction que nous offre Michel Mathurin aura pour certains un petit accent désuet, pourtant, le choix de ce genre cinématographique sert à la fois de document d’archives et pourquoi pas de postulat pour repenser notre monde actuel.

MARIUS ALEXANDRE JACOB dit Attila, un bandit pour la cause du peuple.

Alexandre Marius Jacob était un anarchiste authentique d’une trempe toute particulière. Il n’est pas un donneur de leçon, encore moins un doctrinaire, un meneur de troupe ou un va-t-en guerre. Il a toujours été l’ennemi de l’injustice et de l’iniquité, et, en homme honnête et droit, les a toujours combattues. Il a vécu dans un siècle où seule une petite minorité de population vit confortablement. L’ensemble de la population se débat pour survivre et peu d’individus parviennent à exister vraiment. Réussir pour Jacob ne signifie  pas devenir riche, mais vivre libre et combattre les accapareurs.

Il s’engage dans l’action directe. Il est habile et bricoleur. Il opère ses cambriolages avec adresse et humour, il défie les biens-pensants. Toute la police du pays est à ses trousses, et à celles de ses nombreux compagnons qui se joignent à lui pour former Les Travailleurs de la Nuit. Les butins sont répartis en quatre parts : le journal, l’aide aux camarades prisonniers, la communauté, les auteurs des cambriolages.

Durant de nombreuses années il défie les autorités, mais un jour, la bande tombe entre leurs mains. Le procès est un exemple de dignité,le face à face entre le Juge et Jacob est glacial, le juge tient l’avenir du jeune Jacob entre ses mains, il n’hésitera pas à l’écraser sûr qu’il est de la nécessité absolue de défendre sa classe. Marius, lui reste serein et calme, il ne cherche pas à convaincre un auditoire mais montre malgré l’arrestation un idéal vivant et juste, un espoir qui reste plus vivant que jamais « …que vienne l’anarchie… » souffle-t-il à son juge, comme une certitude profonde.

Jacob a payé cher ce choix, mais en prison et au bagne, meurtri par les épreuves, il lutte encore pour la justice et la dignité. Il instruit ses compagnons d’infortune, et la cause des droits de l’Homme fait entendre sa voix du fond du cachot. A aucun moment de sa vie il ne doute, pas plus que sa mère qui lutte jusqu’au bout pour le faire libérer du bagne.

Lorsqu’il quitte ce monde en 1954, après une vie rude, il a 75 ans, il est serein, clairvoyant et courageux. Jusqu’à ces derniers instants Jacob reste un homme totalement libre.

ROSE, la condition des femmes populaires.

Rose, sa compagne est une femme des milieux populaires de son époque. A peine sorties de l’enfance, les femmes des milieux populaires du XIXème siècle sont cernées par de nombreuses menaces. Elles partagent les manques que tous les prolétaires, mais, sans une famille aimante, livrées à elles-mêmes, elles sont souvent l’objet de la brutalité de quelques voyous minables qui souvent, les font tapiner pour leur compte. Jacob a sorti Rose de cette situation d’oppression. Il aime sa force et sa beauté. Elle partage ses espoirs d’égalité et de liberté. Ils sont soudés comme les doigts de la main. Ensemble ils se sentent forts, prêts à balayer les malheurs.

Jean Marc Delpech Jacob blog

Ce docu-fiction que nous offre Michel Mathurin aura pour certains un petit accent désuet, nous préviens le site internet . Pour d’autres, en revanche, il pourrait servir de postulat pour repenser notre monde actuel. A n’en point douter, Hors les lois et la servitude, n’est pas un film d’amateur. Le cinéaste, animateur de la salle obscure de Masseube dans le Gers, dresse le portrait d’un honnête cambrioleur, ici superbement incarné par Francis Ferrié. Les moyens du bord et le nerf de la guerre peuvent justifier un rythme lent, des décors minimalistes ou bien une vision que d’aucuns pourront juger (sic) rapide. Pouvait-il en être autrement en 52 minutes. Il n’empêche que sous vos yeux grands ouverts apparaissent Jacob et les Travailleurs de la Nuit au plus près d’une réalité politique que d’autres ont voulu marquer du simple et réducteur sceau de l’aventure et du fait de droit commun. C’est un film politique, réalisé en 2011 et où le droit de vivre ne se mendie pas … On connait la suite et on espère que Michel Mathurin, qui a bien voulu répondre au dix questions du Jacoblog, trouvera très vite un distributeur pour diffuser cette vie d’anarchiste très prochainement sur les toiles de France, de Navarre et d’ailleurs. Car le droit de filmer ne se mendie pas non plus.https://vimeo.com/133542965

                                                                                                                                                        Jean Marc Delpech

Dix questions à … Michel Mathurin

 

1) Hors les lois et les servitudes a été réalisé pour partir à l’été 2011. As-tu montré ton film ? Est-il sorti en salle ? Quelles ont été les réactions ?

Le film a été réalisé en 2011. Il n’est pas encore sorti en salle car je n’ai pas encore le visa du CNC, et je cherche un distributeur. Par contre, il y a eu trois avant-premières. Les réactions lors des projections ont été diverses.

Lors de la première : réactions au niveau cinématographique « Sur le rythme du film, le jeu des acteurs », ce qui m’a permis de retravailler le montage et d’en arriver à la version actuelle.

Deuxième projection : Les cinéphiles chercheurs en cinéma ont trouvé que mon film ressemble au cinéma de Petter Watkins sur la Commune. Quel honneur pour moi. J’ai rencontré Petter et j’aime son cinéma.

Troisième projection : Il y avait dans la salle à Auch une personne férue d’histoire sociale qui a orienté le débat sur l’anarchie. J’ai pu faire une tribune sur le sujet et faire découvrir à pas mal de personnes que « Anarchie, ce n’est pas bordel, désordre, mais égalité dans la liberté ». A cette séance, il y avait Micha (Qui joue Marius âgé). Il y a aussi des personnes qui sont dérangées par le propos subversif du film.

2) Pourquoi un film sur Jacob ? Peux-tu nous raconter la genèse de Hors les Lois et les servitudes (HLS) ?

Le film sur Jacob s’inscrit dans une trilogie sur l’anarchisme.

Le premier film « Il n’y en a pas un sur cent » est le portrait de Micha autodidacte. C’est un voyage dans l’univers culturel varié du personnage.  Du surréalisme à l’anarchie, le pas est vite franchi. Engagé sur tous les fronts, celui de la pensée et celui de l’action, il lutte contre toutes les oppressions qu’elles soient capitalistes, militaristes ou religieuses.

Le second film « Et pourtant ils existent », est l’histoire du Syndicalisme d’action directe. Combien de personnes savent que le CGT, quand elle s’est constituée, était différente des syndicats représentatifs actuels ? Je pars de la Fédération des Bourses du Travail jusqu’à la CNT aujourd’hui.

Le troisième film « Hors les lois et la Servitude » traite de l’anarchisme Individualiste et de la reprise individuelle.

3) Qui sont les acteurs que l’on voit dans ton film ? Comment as-tu construit ton casting ? Francis Ferrié qui incarne Alexandre Jacob n’est-il pas un peu vieux pour ce rôle ? Le rôle de Karine Hardy se limite-t-il simplement à Rose Roux, la compagne de Jacob, ou bien est-elle l’évocation d’un féminisme anarchiste ?

Les acteurs. Francis Ferrié est un comédien musicien. On a composé la chanson du générique ensemble. Je le connaissais déjà. Je l’avais vu dans une pièce de théâtre antimilitariste (La vieille fosse). Je trouve que physiquement il ressemble à Jacob (en plus vieux), quoique Marius avait les traits tirés. Karine Hardy, que j’ai connue il y a 14 ans. J’avais envie de travailler avec elle, donc le personnage de Rose dans mon film est une artiste chanteuse, modèle de photographe fréquentant les milieux libres anarchistes. Je regrette de ne pas avoir pu développer ce côté de l’anarchisme individualiste et des lieux de vie par manque de temps et de budget. J’ai voulu une Rose anarchiste féministe.

4) En regardant ton film, on pourrait facilement se dire que tu as utilisé tous les bouts de ficelles pour mener à bien ton projet. Le droit de filmer ne se mendie pas ? Quels ont été les problèmes que tu as rencontrés au cours de ta réalisation ?

Oui, mon film a été réalisé avec un budget réduit. Hormis pour payer les acteurs principaux (petit cachet), le matériel de prise de vue, le montage et j’ai privilégié la restauration de toute l’équipe car pour moi il était important qu’ils soient bien traités et je remercie encore l’équipe qui m’a beaucoup aidé. Le travail de régie a été très dur. Je n’ai eu aucune aide de la région Midi-Pyrénées. Le film est autoproduit. J’ai eu de la chance de trouver des décors 1900. On m’a prêté des costumes, des objets et une vieille voiture. La préparation du tournage a duré un an, le tournage 5 jours en juillet dont 4 de pluie, et 2 jours en octobre, soit 7 jours en tout, ce qui est court pour un 50 minutes.

5) HLS résonne un peu comme un cri de révolte, une justification des pratiques illégalistes. Tu fais d’ailleurs dire à Jacob : Ce que les théoriciens appellent la reprise individuelle, nous, on essaie de la systématiser. Le vol, même considéré comme une pratique révolutionnaire, est-il acceptable en 2012 comme en 1900 ? Les déclarations de Jacob ne font-elles pas justement de lui un théoricien de l’illégalisme en même temps qu’il fut un des ses acteurs les plus brillants ?

Le titre est un cri de révolte. « Hors les lois et la Servitude » m’a été inspiré par un poème de Fernand Pelloutier (autre anar que j’admire). Jacob, de tous les illégalistes, est pour moi le plus réfléchi et le plus créatif dans son art de la cambriole. Et le refus de recourir systématiquement à la violence lui a valu le soutien de libertaires de tout poids contrairement à la bande à Bonnot.

Le vol en 2012, il vient de l’Etat des Patrons de l’Eglise (qui par ses richesses est une insulte aux pauvres qui leur servent de pain béni pour les propagandes). La réappropriation individuelle à la Jacob n’est pas la solution. Reste donc la réappropriation collective des moyens de production et des richesses au bénéfice des producteurs eux-mêmes comme le prône l’anarcho-syndicalisme, et est une nécessité.

6) Dans HLS, on chante du Couté et on discute beaucoup. Nous savons l’honnête cambrioleur beau parleur et fin dialecticien. Mais n’est-ce point là le propre de l’anarchie que de s’engluer dans de vaines et stériles controverses ?

On chante Couté, on discute, tel est le propre des anars. Dans le décor du hangar où il y a partage, on voit des livres, des journaux, des affiches. C’est un peu le côté Bourse du Travail que j’ai voulu (« La révolte est le fait de l’homme informé qui possède la conscience de ses droits. » Albert Camus.)

Chez les anars, les décisions se prennent généralement en AG. Donc, on discute, on s’embrouille, et ce n’est pas toujours la bonne solution qui est adoptée. Mais au moins, tout le monde s’exprime. Le point faible est que les grandes gueules arrivent à prendre le pouvoir alors qu’ils se disent contre.

 

7) Quelle place accordes-tu au temps des procès ? Ne résonne-t-il que comme la fin d’une belle aventure, une sorte de chant de cygne avant les temps sombres du bagne ?

Pour le temps du procès, j’ai fait le choix de ne pas remplir la salle, pour justement montrer l’isolement des individus face à la machine judiciaire à la solde du pouvoir. Le juge n’écoute pas Jacob, ou si peu, puisque son sort est défini à l’avance. Par contre, Marius est formidable par le propos tenu tel à une tribune comme aurait pu le faire un Sébastien Faure (penseur anar). Pour moi, c’est la partie du film que je préfère. Elle est la plus forte.

8 ) HLS commence avec une scène où l’on voit Jacob, vieux, dans sa « maisonnée de Bois Saint Denis », écrire la lettre où il prépare son suicide. Il pleure. Pourquoi ce choix de la tristesse alors que l’homme, doté d’un sens inébranlable de l’humour, met volontairement fin à sa vie et réussit magistralement sa dernière évasion ?

Jacob vieux. J’ai choisi mon ami Micha, qui est un anar de vieille date. Je trouve qu’il ressemble au personnage. Pourquoi il verse une larme ? Il revoit sa mère et Rose qui ont beaucoup compté pour lui. Et après tant d’efforts pour changer le monde et faire évoluer les gens, il est un peu déçu de voir que tout reste à faire. Tel que je le suis moi-même aujourd’hui.

9) HLS se termine par l’évocation du Docteur Rousseau, joué par Alain Chatenet. Pourquoi alors que la vie de Jacob ne s’arrête pas à son retour du bagne ?

L’évocation du docteur Rousseau. Au départ, j’ai demandé à Alain Chatenet de lire le texte pour une voix off. Et quand il est arrivé sur le lieu du tournage, on lui a mis un costume et je l’ai filmé. Le rendu est super. Je voulais justement évoquer le service rendu à la population pénale et le fait que ce médecin admire l’humain qu’il y a en Jacob.

10) La presse locale, Sud Ouest et la Dépêche du Midi en particulier, ont évoqué le tournage de HLS. Comment réagis-tu à cette publicité où Alexandre Jacob apparait comme un personnage qui a inspiré celui d’Arsène Lupin (Sud-Ouest, 08 août 2011) ? Es-tu atteint de lupinose ?

La presse locale a permis de parler du film et d’éveiller la curiosité du spectateur. Arsène Lupin est pour moi un dandy bourgeois qui vole pour son propre compte. Rien à voir avec notre cambrioleur préféré. Je n’ai jamais lu Arsène Lupin. Le seul livre de Leblanc que j’ai lu est L’île aux trente cercueils. Il paraîtrait que Leblanc a assisté au procès de Marius et qu’il en a retiré quelques idées. Jacob a aussi inspiré le Voleur de Darien et la scène du parapluie dans le film « Du Rififi chez les hommes »

Par contre, quand j’ai demandé des autorisations de tournage sur des lieux publics, j’ai triché en disant que je faisais un film sur Jacob qui a inspiré Leblanc, et sur Arsène Lupin. Car si au départ j’avais annoncé que je faisais un film sur l’illégalisme anarchiste, j’aurais eu encore plus de difficultés à obtenir des autorisations.

NEMO

Hors les lois et la servitude (Marius et les travailleurs de la nuit) Film Fiction réalisé par Michel Mathurin

Nemo3637, le 05/07/2012

 

Evoquer un personnage  ou un évènement de l'Histoire par le cinéma est toujours une gageure. Et quand on a compris que l'objectivité n'existe pas il faut en prendre son parti et accepter une vision d'un pan de l'histoire comme appréciation pertinente, véridique mais personnelle d'un artiste.

Dans le cas de Marius Jacob, le voleur anarchiste, il est compréhensible que Michel Mathurin, le réalisateur de ce  film fiction, "Hors les lois et la servitude (Marius et les travailleurs de la nuit)", ait eu le projet d'aller à contre-courant de ce qui avait déjà été dit, écrit et filmé sur le personnage. Le génial "travailleur de la nuit"  servit en effet de modèle à l'Arsène Lupin de Maurice Leblanc qui en retint l'astuce et le côté "gentleman" du cambrioleur.

Marius Jacob, tout en mettant en coupe réglée une ville comme Amiens, était animé d'un idéal. Il prétendit, lui et ses compagnons, montrer par l'exemple que la propriété pouvait être abolie et que la répartition des richesses n'était que justice. La bande ne gardait qu'une faible partie des fruits du butin. Ceux-ci étaient distribués aux pauvres, à des organismes de charité, à des groupements amis.

 Certaines actions et menées sont ainsi décrites en détail dans ce film. Mais on laisse essentiellement la parole à Marius et ses compagnons qui par leurs discours et leurs chants énoncent leur vision d'un autre monde. Pour une fois nous voyons aborder un point de vue inédit à travers un film, celui des anarchistes eux-mêmes.

Les décors et la mise en scène sont soignés, reconstituant des rues de Marseille ou de Toulouse par exemple au début du XXe siècle.

Les acteurs principaux sont Francis Ferrié et Karine Hardy. Le premier, artiste accompli, comédien et musicien par ailleurs, interprète avec justesse un Marius Jacob jeune,  audacieux, enthousiaste, habité par une morale et la perspective d'un monde nouveau. Autant dire qu'il  jure avec l'air du temps présent !

Quant à la seconde, elle s'affirme par son jeu et une personnalité nécessaire à un rôle où l'on défend la cause des femmes.

Mais on devrait mentionner tous les autres acteurs, ainsi que nombre de figurants, qui ont su donner à ce film un parfait cachet d’authenticité.

L'équipe de tournage et tous ceux qui ont participé à la mise en forme définitive du film doivent être salué pour leur sens de l’engagement désintéressé.

On remarquera peut-être dans ce film une certaine théâtralité. Mais à notre avis, ce trait correspond bien à l'époque où l'on appréciait les déclamations et les effets oratoires.

Les derniers moments de Jacob, peu avant son suicide à 75 ans se devaient d’être évoqués. Le personnage âgé, refusant la déchéance physique de la vieillesse, est alors remarquablement interprété, tout en silence, par Michel Debronde.

On trouvera le site du film sur internet (https://vimeo.com/133542965) les dates et lieux de ses prochaines projections publiques